Dans le domaine des recherches scientifiques, le continent africain est en retard par rapport au reste du monde. C’est pour combler ce gap qu’une nouvelle initiative est lancée sur le continent.
The National Institutes of Health (NIH), institutions gouvernementales américaines qui s’occupent de la recherche médicale et biomédicale, ont décidé d’investir 74,5 millions de dollars sur une période de cinq ans pour faire progresser la science des données (data science), catalyser l’innovation, et stimuler les découvertes dans le secteur de la santé en Afrique.
Pour atteindre cet objectif, un programme dénommé « Harnessing Data Science for Health Discovery and Innovation in Africa » (DS-I Africa) est créé. Il mettra l’Intelligence artificielle (IA) au cœur des processus de recherche. Pour soutenir ces diverses activités de recherche et de formation, les NIH décerneront 19 prix qui vont permettre d’établir un consortium entre autres composé d’une plateforme, d’un centre de coordination de la data science, de centres de recherche et des programmes de formation.
Les différents pôles de recherche appliqueront de nouvelles approches à l’analyse des données et à l’IA pour résoudre les problèmes critiques de santé qui sont légions sur le continent. Par exemple, au Kenya, des scientifiques exploiteront de vastes ensembles de données pour développer et valider des modèles d’IA, afin d’identifier les femmes enclines à une grossesse difficile.
« Cette initiative a suscité un énorme enthousiasme dans tous les secteurs de la communauté de la recherche biomédicale en Afrique. Le big data et l’Intelligence artificielle ont le potentiel de transformer la conduite de la recherche à travers le continent », a indiqué Francis S. Collins, directeur des NIH.
Pour rappel, l’utilisation de l’IA dans le domaine de la santé est déjà une réalité en Afrique. La start-up tunisienne AI Diagnosis Vision s’en sert pour étudier les radiographies panoramiques de la mâchoire des patients, dans le but de fournir un diagnostic précis et un plan de traitement pour le patient.
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