En 2018, les autorités ougandaises avaient lancé une taxe sur les moyens de communication over-the-top (OTT) comme les réseaux sociaux et autres applications de messagerie instantanée. En quelques mois, la multiplication des VPN avait empêché la taxe de continuer à générer des fonds.
En Ouganda, les autorités ont décidé de remplacer, dès l’exercice fiscal 2021-2022 ayant débuté le 1er juillet dernier, la taxe sur les applications OTT par une taxe de 12% sur les forfaits internet. Les autorités ont décidé de remplacer l’ancienne taxe parce que son calcul était faussé par l’utilisation des réseaux privés virtuels (VPN). Par exemple, d’environ 8,04 millions en juillet 2018, le nombre de personnes touchées par la taxe est passé à 6,87 millions en juillet 2019 puis à 6,84 millions en septembre 2019. Ensuite, le chiffre n’a cessé de baisser.
Contrairement à l’ancienne taxe, qui était payée séparément par l’utilisateur, la nouvelle taxe sera payée par le fournisseur d’accès internet au moment où le forfait internet est acheté. Dans le cas d’abonnements longues durées, la taxe est prélevée au moment où l’abonnement est renouvelé.
Si cette fois, ce n’est pas une atteinte à la liberté d’expression qui est reprochée au gouvernement, de nombreux ougandais se plaignent déjà des augmentations des coûts que créera la nouvelle taxe.
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