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L’Afrique sera le nouveau continent de Bitcoin et des cryptomonnaies selon l’ONU

L’Afrique serait propice au développement de la blockchain et des cryptomonnaies. Les politiques économiques désastreuses mises en place dans de nombreux pays africains pourraient servir de terreau fertile à l’adoption des cryptomonnaies sur le continent.

Selon Rakesh Sharma, journaliste économique et technique, qui partage le point de vu de l’ONU, l’Afrique pourrait bien voler la vedette à beaucoup de grands marchés de la cryptomonnaie. Elles représentent pour l’Afrique une alternative attrayante aux politiques désastreuses de nombreuses banques centrales du continent.

Les cryptos peuvent être une solution à la forte inflation que connait des pays africains. En exemple, on pourrait citer: 102% de taux d’inflation entre 2016 et 2017 au Sud Soudan selon la Banque Mondiale, un taux d’inflation à 2 chiffres pour l’Égypte, le Ghana, le Malawi, le Mozambique, le Nigeria et la Zambie.

Et comment oublier l’inflation « historique » au Zimbabwe en 2015 avec l’impression d’un billet de 100 trillons de dollars zimbabwéens, quasiment sans valeur. L’économie désastreuse du Zimbabwe avait poussé des Zimbabwéens à se tourner vers le Bitcoin (BTC) comme une valeur refuge.

L’inflation n’est pas la seule raison qui pourrait expliquer l’intérêt des populations africaines aux cryptos : les cryptos et la blockchain offrent aujourd’hui une solution aux africains qui craignent l’effondrement du secteur bancaire de leur pays ou l’appropriation arbitraire de leurs avoirs par leur gouvernement.

Au-delà de ces explications théoriques, des faits illustrent aujourd’hui l’intérêt de l’Afrique pour les cryptos :

  • Luno Exchange, la première bourse crypto basée en Afrique du Sud, compte aujourd’hui 1,5 million de clients dans plus de 40 pays ;
  • Des services cryptos de transfert de fonds comme Abra, GeoPay, BitMary ou Kobocoin opèrent aujourd’hui dans des pays africains ;
  • Une quinzaine d’opérations cryptos auraient débuté en Afrique, rien qu’au cours de l’année 2017, selon Rakesh Sharma.

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