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Les États-Unis lèvent en partie les sanctions imposées à Huawei

Après plusieurs mois de tensions avec la Chine, le président des États-Unis, Donald Trump, lève l’interdiction imposée à Huawei de se fournir auprès des compagnies américaines.

Reprise des négociations sur les tarifs douaniers

Suite à la rencontre, ce samedi, entre les présidents des États-Unis et de la République de Chine, Donald Trump et Xi Jinping, les deux pays se sont entendus sur une trêve dans l’affrontement commercial qui les oppose depuis l’échec d’un accord sur les tarifs douaniers le 10 mai 2019.

Les négociations reprennent donc et Donald Trump a annoncé, en signe d’apaisement, retirer une partie des sanctions appliquées à Huawei.

Le président a également annoncé ajourner l’augmentation de 300 milliards de dollars, qui devait s’ajouter à celle de 200 milliards déjà appliquée aux taxes prélevées sur les importations chinoises par les États-Unis.

Des pertes de 30 milliards de dollars pour Huawei

Huawei, leader des constructeurs d’équipements de télécommunication en Chine, faisait l’objet d’un embargo par les États-Unis depuis le 20 mai, Trump ayant interdit aux entreprises américaines de fournir Huawei en composants électroniques ou toute collaboration quelle qu’elle soit sans autorisation expresse. En quelques jours, plusieurs entreprises américaines avaient arrêté de travailler avec Huawei, dont Google et ARM. Le PDG de la compagnie, Ren Zhengfei, estime les pertes à 30 milliards de dollars sur 2 ans.

Bien que cette interdiction ait été levée par Donald Trump samedi, les modalités ne sont pas encore déterminées, le ministère du Commerce maintient Huawei sur sa liste noire pour le moment. Le président a dit vouloir clarifier cette situation dans les semaines à venir, sans mentionner s’il rétablirait l’implication de Huawei dans le réseau sans fil 5G.

Le réseau 5G, cause de méfiance

L’embargo se basait essentiellement sur les accusations d’espionnage portées par les services de renseignements américains à l’encontre de Huawei dans le cadre de sa participation à l’équipement du réseau 5G en cours de construction aux États-Unis. Huawei est soupçonné d’implanter des fonctionnalités de surveillance électronique dans les équipements fournis, à la solde des services de renseignements chinois.

Le constructeur est l’objet de ce type de mises en garde depuis les années 2010, le gouvernement américain déconseillant à ses citoyens de faire le choix de cette marque ainsi que son concurrent chinois ZTE. Il interdit même Huawei à ses employés, faisant aussi pression à son encontre sur ses alliés internationaux. Des soupçons du même ordre ont été portés par la Pologne et les Pays-Bas, l’Australie a interdit l’utilisation d’équipements chinois dans son réseau 5G et le Royaume-Uni les limite aux éléments « non-centraux ». Quant à la France, elle exige des opérateurs qu’ils soumettent les appareils pour autorisation avant leur utilisation.

Huawei s’est félicité de l’annonce de Donald Trump. La compagnie chinoise a répétitivement nié se livrer à de quelconques types d’opérations d’espionnage et s’estime victime de la guerre commerciale entre les deux pays.

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