A la Une Décryptage IA & Tech Réseaux Sociaux

Metavers 2.0 : Comment Apple et Meta se battent pour votre cerveau (et votre portefeuille)

pexels tima miroshnichenko 5155322

En 2025, la bataille pour le contrôle du Metavers 2.0 oppose deux géants de la tech : Apple et Meta. Derrière les casques et lunettes connectées, c’est une guerre d’influence et d’innovation qui se joue, avec un enjeu colossal : capter l’attention, les données et les dépenses des utilisateurs dans un univers numérique en pleine mutation.

Deux visions, deux stratégies

Meta, pionnier du métavers avec ses casques Quest, mise sur la réalité virtuelle (VR) pour immerger l’utilisateur dans des mondes entièrement numériques. Son Quest 4, lancé début 2025, domine encore le marché de la VR avec 74,6 % de parts de marché en 2024, mais la concurrence s’intensifie, notamment sur le segment des appareils plus légers et abordables.

Apple, de son côté, parie sur la réalité augmentée (AR) et la fusion du réel et du virtuel. Son Vision Pro 2, sorti cette année, s’appuie sur l’écosystème iOS et la puissance d’ARKit pour proposer une expérience où le numérique s’invite dans le quotidien, sans rupture avec le monde physique. Résultat : l’AR séduit un public plus large, des entreprises aux particuliers, et affiche une croissance annuelle de 23,2 %, contre 18 % pour la VR.

Un marché en pleine explosion

Le marché mondial de l’AR/VR devrait passer de 40,4 milliards de dollars en 2024 à 62 milliards en 2029. Mais la dynamique est clairement à l’avantage de l’AR, qui pourrait atteindre 71,2 milliards de dollars dès 2028, contre 29,6 milliards pour la VR. Cette croissance s’explique par l’intégration de l’AR dans la vie quotidienne : éducation, santé, travail collaboratif, commerce… 78 % des institutions éducatives utilisaient déjà des technologies immersives en 2023, portées par l’écosystème Apple.

L’enjeu : capter votre attention… et vos données

Derrière la bataille technologique, c’est une lutte pour l’attention et la monétisation. Meta, fidèle à son modèle, mise sur l’engagement maximal dans des univers fermés, où chaque interaction génère des données exploitables pour la publicité et la personnalisation. Apple, plus discret sur la collecte de données, mise sur la fidélisation à son écosystème premium et la vente de services à forte valeur ajoutée.

Les deux entreprises investissent massivement dans la création de contenus exclusifs, de places de marché virtuelles et de solutions de paiement intégrées. L’objectif : faire du métavers un nouveau centre de profit, où chaque minute passée se traduit en revenus directs ou indirects.

Les risques : vie privée, sécurité et dépendance

Cette course effrénée soulève des questions majeures sur la protection de la vie privée, la sécurité des données et la dépendance aux plateformes. Les experts alertent sur les risques de cybercriminalité, de manipulation cognitive et de surveillance accrue dans ces nouveaux espaces numériques[4]. Les utilisateurs doivent rester vigilants face à la captation de leurs données biométriques, comportementales et émotionnelles, désormais au cœur de l’expérience immersive.

Conclusion

Le Metavers 2.0 n’est plus un simple concept futuriste : il s’impose comme le nouveau terrain de jeu des géants de la tech, prêts à tout pour conquérir votre cerveau… et votre portefeuille. Entre immersion totale et réalité augmentée, le choix des utilisateurs façonnera l’avenir de ces mondes hybrides, à la croisée de l’innovation, de l’éthique et du business.

Références :
ainvest.com/news/meta-vr-apple-ar-dominate-metaverse-2506/
publishmeworld.com/meta-vs-apple-mixed-reality-202/
talksbuzz.in/meta-vs-apple-whos-winning-the-race-in-vr/
trendmicro.com/vinfo/us/security/news/cybercrime-and-digital-threats/metaverse-or-metaworse-how-the-apple-vision-pro-stacks-up-against-predictions

ARTICLES SIMILAIRES

Laisser un Commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient. Accepter En savoir plus