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Aïda Ndiaye, « La visite de l’équipe de Facebook au Burkina a été l’occasion de partager avec les autorités et les bloggeurs du pays les mises à jour et évolutions que nous continuons d’apporter à notre plateforme pour améliorer l’expérience des utilisateurs »

En début d’avril 2019, une équipe de Facebook dirigée par Mme Aïda Ndiaye, responsable des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique francophone, a effectué une visite au Burkina Faso pour échanger avec les autorités du pays. Notre magazine a contacté la Responsable pour en savoir davantage sur cette visite.

TIC MAGAZINE (TM) : Une équipe de Facebook a effectué une visite au Burkina Faso en début avril 2019. Dans quel cadre cette visite s’est-elle tenue ?

Aïda NDiaye (AN) : L’Afrique et le Burkina Faso en particulier comptent beaucoup pour Facebook. Nous nous déplaçons fréquemment à travers le continent et sommes très heureux de nous être rendus au Burkina où nous avons pu renforcer le dialogue avec les autorités locales et des associations de bloggeurs du pays.
Facebook offre de nombreuses opportunités en faveur du développement du continent. Ainsi, éduquer nos utilisateurs et les aider à renforcer leurs compétences numériques sont essentiels pour nous et s’inscrivent au cœur de nos actions en Afrique francophone. Nous organisons des campagnes de sensibilisation sur les politiques d’utilisation de la plateforme et des formations sur le marketing digital qui montrent l’importance des plateformes digitales pour accroître l’activité économique et créer des emplois.
Cette visite a également été l’occasion pour nous de partager avec les autorités et les bloggeurs du Burkina les mises à jour et évolutions que nous continuons d’apporter à notre plateforme pour améliorer l’expérience des utilisateurs.

TM : Il a été question lors des échanges, de protection de données et de lutte contre la désinformation. Comment se fera concrètement cette lutte ?

AN : Chez Facebook, nous prenons très au sérieux la protection des données des personnes, de même que la lutte contre la désinformation. Nous ne sommes pas parfaits, mais nous demeurons particulièrement engagés à nous améliorer sur ces questions et avons déjà pris un éventail d’actions pour renforcer la sécurité en ligne de nos utilisateurs.

Trois aspects nous tiennent particulièrement à cœur : la transparence, le contrôle et la responsabilité. S’agissant de la transparence, notre Politique d’utilisation des données détaille et explique comment nous traitons et utilisons les données personnelles des individus. Elle est ouverte et accessible à tous.
Nous considérons qu’il est également important de donner à nos utilisateurs les moyens de contrôler eux-mêmes l’utilisation de leurs données. Pour cela, nous simplifions la présentation des paramètres de confidentialité dans un nouveau centre de contrôle et nous proposerons également des actualisations comme des rappels qui apparaîtront dans le fil d’actualité pour expliquer comment vérifier ses paramètres. Enfin, nous assumons notre responsabilité et mettons régulièrement à jour nos pratiques en matière de confidentialité. Nous rencontrons également des régulateurs, législateurs, experts et universitaires du monde entier pour avoir leurs points de vue.

Au cours des deux dernières années, nous avons considérablement intensifié nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles. Nous ne cessons de nous améliorer dans la lutte contre les faux comptes et les comportements inauthentiques coordonnés, nous utilisons à la fois la technologie et les signalements faits par les utilisateurs pour lutter contre les faux comptes et la propagation de la désinformation fondée sur des photos ou vidéos, nous avons aussi déployé de nouvelles mesures pour aider les utilisateurs de notre plateforme à repérer les fausses nouvelles et à mieux situer les informations qu’ils voient dans leur fil d’actualités et notre programme de vérification des faits par une tierce partie compte désormais 41 partenaires certifiés donc trois en Afrique. Dans l’ensemble, nous progressons. Plusieurs études suggèrent que ces efforts portent leurs fruits et que la désinformation sur Facebook diminue progressivement depuis 2016.
Cela reste un défi complexe auquel nous sommes consacrés et pour lequel nous comptons sur les efforts de tous.

TM : Peut-on s’attendre à une collaboration Facebook-CIL du Burkina ? Et en quoi consistera cette collaboration s’il y en aura ?

AN : Au Burkina Faso comme dans les autres pays où nos plateformes sont utilisées, nous collaborons avec toutes les parties prenantes, y compris les agences de protection de données comme la CIL mais aussi la société civile, pour permettre à nos utilisateurs d’explorer toutes les opportunités qu’offrent nos plateformes de manière responsable et sécurisée.

TM : Est-ce que les utilisateurs du réseau social gardent toujours la même perception et la même confiance des débuts de Facebook, avec ces différents scandales auxquels le réseau social a été confronté ?

AN : Dans leur grande majorité, nos utilisateurs en Afrique et dans le monde se servent de nos plateformes pour échanger des contenus ou des émotions avec leurs proches. C’est une expérience précieuse qui nous confie une grande responsabilité. Nous tâchons d’en être à la hauteur en améliorant continuellement la sécurité en ligne. C’est un effort permanent auquel nous consacrons des ressources effectives, pour que Facebook reste l’outil privilégié qui rapproche le monde et donne aux gens le pouvoir de bâtir des communautés.

TIC MAGAZINE BF

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