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Coûts et sécurité – Les entreprises doivent commencer à oublier Windows 7, sinon…

Nous sommes en 2017, mais Windows 7 a encore devant lui plusieurs années à vivre, même si cette version de la plateforme est entrée en phase de support étendu en 2015 – phase qui ne prendra fin que le 14 janvier 2020.

Les entreprises ont donc a priori devant elles encore suffisamment de temps pour préparer leur migration. Mais visiblement, le cas Windows XP a laissé quelques traces. Nombre de sociétés ont en effet tardé.

Seven risque de vous coûter cher
Microsoft préférait visiblement que ce scénario ne se reproduise pas. Loin d’être désintéressé, l’éditeur a lancé le compte-à-rebours des trois ans, mettant en garde les entreprises contre le coût lié à la conservation de Windows 7 – en comparaison d’une adoption de Windows 10, au hasard.

Une telle rhétorique peut-elle fonctionner ? Difficile à dire. Toujours est-il que la firme de Redmond doit se prêter à un complexe numéro d’équilibriste : mettre en garde contre l’utilisation de Windows 7 pour favoriser son nouvel OS.

Or, c’est l’éditeur lui-même qui en 2012 a allongé le support de Windows 7 au-delà de la durée habituelle. Microsoft déclare cependant désormais que cet OS « ne répond pas aux exigences d’une technologie moderne, ni aux exigences de haute sécurité des départements IT. »

Et selon Markus Nitschke, le patron de Windows pour Microsoft Allemagne, le précédent Windows XP a montré que « les entreprises devraient anticiper des mesures pour éviter des risques ou coûts futurs. »

Et cette déclaration intervient alors que Microsoft vient de publier une étude destinée à mettre en valeur la capacité des fonctions de sécurité intégrées de Windows 10 Anniversary Update à bloquer des exploits zero-day – et ce sans la nécessité de patchs comme sur les versions antérieures de Windows.

Windows 7 : « à vos risques et périls »
Ce n’est pas une première. La sécurité est un argument sur lequel insiste l’éditeur pour souligner l’intérêt d’une migration. Ainsi, il faut signaler que les entreprises sous Windows 7 perdront le 31 juillet 2018 le support d’une application de sécurité : Enhanced Mitigation Experience Toolkit ou EMET.

Dans une étude Microsoft de novembre 2016, l’éditeur tendait à démontrer que les utilisateurs de Windows 10 étaient significativement mieux protégés que sous Seven contre les ransomware – des menaces très actives et médiatisées actuellement. L’éditeur estimait que sur sa dernière plateforme, la probabilité de se heurter à un tel programme malveillant était de 58% inférieure à celle d’un terminal sous Windows 7.

En janvier 2016, Chris Capossela, le directeur marketing de Microsoft faisait passer un message lui aussi limpide : « Pour nous, la réduction de la fragmentation parmi les utilisateurs Windows est un objectif majeur, et pour toutes les machines capables de faire fonctionner Windows 10, nous pensons que nous devrions faire notre maximum pour les pousser vers ce système. »

A trois ans de la fin du support étendu de l’OS, Microsoft exhorte donc ses clients à démarrer leur transition, au risque sinon de s’exposer à des « dangers considérables », ou simplement de persévérer à leurs « risques et périls. »

Christophe Auffray / zdnet.fr

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