La cybersécurité reste en 2025 un enjeu stratégique majeur pour les entreprises, alors que la sophistication et la fréquence des attaques ne cessent de croître. À l’aube de la rentrée de septembre, plusieurs menaces émergentes et tendances lourdes doivent retenir l’attention des DSI et responsables sécurité.
L’IA, arme de prédilection des cybercriminels
L’intégration massive de l’intelligence artificielle dans les processus métiers s’accompagne d’une utilisation accrue de l’IA par les cybercriminels. Les attaques automatisées, les malwares adaptatifs et les campagnes de phishing dopées au deepfake deviennent monnaie courante. Ces attaques, plus difficiles à détecter, exploitent la capacité de l’IA à générer des contenus crédibles et à contourner les défenses traditionnelles. Les entreprises doivent donc investir dans des solutions de cybersécurité elles-mêmes basées sur l’IA pour contrer cette nouvelle génération de menaces.
L’informatique quantique : un risque pour le chiffrement
Si l’informatique quantique n’a pas encore atteint sa maturité, ses progrès rapides inquiètent déjà. Les experts estiment que les méthodes de chiffrement traditionnelles pourraient être rendues obsolètes, exposant des volumes massifs de données sensibles au décryptage. Les secteurs les plus exposés sont la finance, la santé et l’industrie, qui manipulent des données stratégiques et confidentielles. La transition vers des protocoles de chiffrement post-quantiques devient une priorité pour anticiper ce risque.
Explosion des ransomwares et industrialisation du RaaS
Les ransomwares continuent de proliférer, portés par l’industrialisation du modèle Ransomware as a Service (RaaS). De nouveaux groupes organisés, comme Shodan, facilitent la location d’outils d’attaque à des cybercriminels moins expérimentés, multipliant ainsi le nombre d’attaques et leur dangerosité. En 2025, le coût moyen d’une attaque par ransomware dépasse 1,8 million d’euros pour une entreprise française, un chiffre en hausse de 22 % sur un an. La prévention, la sauvegarde régulière des données et la formation des collaborateurs restent les meilleures armes pour limiter l’impact de ces attaques.
Cloud, IoT et télétravail : une surface d’attaque élargie
La généralisation du cloud, l’explosion des objets connectés (IoT) et la pérennisation du télétravail complexifient la gestion des accès et multiplient les points d’entrée potentiels pour les attaquants. En 2025, 85 % des violations de données sont liées à une erreur humaine, souvent via l’introduction de logiciels malveillants ou le piratage de comptes d’entreprise. Les attaques ciblant les services cloud et les infrastructures IoT sont en forte hausse, avec une augmentation de 35 % des incidents signalés sur les 12 derniers mois.
Zero Trust et authentification forte : les nouveaux standards
Face à la complexité croissante des environnements IT, le modèle Zero Trust s’impose comme la référence. Il repose sur la vérification systématique de chaque utilisateur et appareil, quel que soit leur emplacement ou leur niveau d’autorisation. L’authentification multifactorielle (MFA), la segmentation réseau et la gestion fine des identités deviennent incontournables pour limiter les mouvements latéraux des attaquants et contenir les brèches.
En septembre 2025, la cybersécurité exige une vigilance de tous les instants et une adaptation continue aux nouvelles menaces. L’investissement dans l’IA défensive, la migration vers des protocoles de chiffrement post-quantiques, l’adoption du Zero Trust et la formation des équipes sont les piliers d’une stratégie efficace pour protéger les actifs numériques de l’entreprise.
Références :
crisis24.com/fr/articles/les-5-principales-menaces-de-cybersecurite-a-surveiller-en-2025
visiativ.com/actualites/actualites/enjeux-cybersecurite
coursera.org/fr-FR/articles/cybersecurity-trends
mailinblack.com/ressources/blog/5-tendances-cyber-2025
