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Finance digitale : « Les camerounais ont un fort potentiel »

Pour se développer, l’écosystème de la finance numérique au Cameroun nécessite que le régulateur fasse bien son travail et que les PMEs intègrent rapidement les nouvelles technologiques a expliqué à TIC MAGAZINE BF, un jeune entrepreneur Camerounais, Jules Guilain Kenfack spécialiste de Technologie des médias et de la communication.

« En terme de Fintech, je pense que les camerounais ont un fort potentiel. Si le régulateur fait son travail et s’allie aux acteurs du numérique, les choses bougeront. » a-t-il déclaré.

Jules Guilain pense que les fintech « peuvent réellement permettre à l’Afrique de combler le cap en matière de développement ». Pour lui, les MPESA l’ont prouvé. Néanmoins pour parvenir à profiter de l’apport des entreprises digitales, il trouve impératif que les instances du numérique fasses bien leur travail et qu’il y ait une mise en place des infrastructures adéquates.

Pour lui, se centrer sur la finance digitale est une tendance que devraient rejoindre « le plus rapidement possible » les PMEs et autres entreprises camerounaises qui peinent encore à le faire.

« Désormais les activités ne se gèrent plus de façon traditionnelle. Les clients se déplacent de moins en moins vers les boutiques pour les visiter où y effectuer des achats. Ils préfèrent le faire en ligne lorsque c’est possible et recevoir des livraisons sur place. » a-t-il expliqué.

Selon lui, les entreprises nationales devront bénéficier des avantages qu’offre l’Intelligence artificielle tels que le Data mining permettant l’analyse des habitudes alimentaires des utilisateurs. Ce processus donne également la possibilité de savoir quels produits sont les préférés des clients mais également la période au cours de laquelle la plupart des clients effectue leurs achats. Ainsi les fournisseurs peuvent anticiper les ventes et surtout projeter leurs gains.

Cependant il trouve que, pour développer ces méthodes et par conséquent le domaine de la finance du digital, le Cameroun a encore du chemin à faire.

« Les acteurs du numérique doivent notamment travailler les standards de leurs produits et solution. Ils doivent se rassurer de la fiabilité de leurs solutions. Car dans le numérique, nous parlons d’argent et si le client se rend compte que son argent a disparu, c’est la réputation de l’entreprise qui est ruinée. Et avec les réseaux sociaux de telles informations sont propagés à la vitesse de la lumière. Enfin ils devront toujours se rassurer d’utiliser les derniers techniques (Block Chain, …) dans le domaine. Car les autres pays africains (Afrique du sud, Nigeria, Kenya, Égypte, Tunisie) sont très avancés » a-t-il souligné.

Il a également ajouté que ces acteurs doivent aussi penser à convaincre les investisseurs étrangers à s’intéresser à eux en participant au concours internationaux de levée de fonds et pitch afin de faire juger leurs positions.

Aurore Bonny, journaliste indépendante

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