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La BAD débloque 2 millions $ pour combattre la cybercriminalité et accroître la résilience de l’e-paiement en Afrique

L’adoption des services financiers électroniques a crû en Afrique en 2020, poussée par la pandémie mondiale. Protéger efficacement ces moyens de paiement de toute intrusion devient désormais nécessaire au regard de l’intérêt croissant qu’ils suscitent.

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi 5 mars, avoir débloqué la somme de 2 millions USD pour combattre la cybercriminalité et renforcer la résilience des systèmes de paiement numérique en Afrique. L’argent qui est fourni via la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique, un véhicule de financement mixte dédié à l’accélération de l’inclusion financière sur le continent, permettra la création d’un Centre de ressources sur la cybersécurité en Afrique (ACRC). Il sera basé à Dakar au Sénégal.

Selon la BAD, le projet «  adoptera une approche en trois volets: création d’une plate-forme partagée abordable pour surveiller les cyberattaques contre les prestataires de services financiers et les clients individuels; déploiement de services de conseil individualisés pour permettre aux organisations de renforcer leur cybersécurité; et l’amélioration du développement des talents en cybersécurité pour garantir que la demande d’expertise africaine puisse être satisfaite ».

Grâce à la pandémie de coronavirus, l’adoption du e-paiement en Afrique a fortement progressé en 2020 et cette  tendance ira grandissante durant les prochaines années, estime l’Union africaine dans son rapport « Africa’s Development Dynamics 2021 : Digital Transformation for Quality Jobs ».

Dans leur rapport sur l’investissement dans le numérique en Afrique au cours de l’année passée, Disrupt Africa et Partech révèlent également des investissements conséquents consentis dans la fintech au regard de l’intérêt croissant des populations du continent pour les moyens de paiement électronique et numérique. En sécurisant ce segment de marché transversal, la BAD veut garantir un impact socioéconomique efficace pour les nations et les populations.

Le projet bénéficiera potentiellement à 250 millions de clients vulnérables et 2 000 à 3 000 institutions financières à travers l’Afrique. Dans le cadre de sa composante genre, la BAD indique que le Centre de ressources sur la cybersécurité en Afrique ciblera spécifiquement l’amélioration de la cybersécurité pour 20 à 25 millions de femmes en cinq ans, et visera à employer une main-d’œuvre composée d’au moins 39% de femmes.

Source: ecofin

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