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Les obstacles au développement de l’Intelligence artificielle en Afrique

L’Intelligence artificielle est le futur de l’informatique. Tous les pays développés sont en train de mettre en place des stratégies qui leur permettront de mieux tirer profit de l’IA. Alors, qu’en est- il pour le continent africain, nos gouvernants sont-ils conscients des enjeux de l’IA, avons-nous les outils qui permettent de s’y lancer? Tant de questions…

Pour Georges Vivien Houngbonon,  les recommandations devraient être nuancées pour les pays de l’Afrique subsaharienne. Ainsi, pour le chercheur en économie numérique à la Paris School of Economics, l’obstacle majeur concerne le déficit d’expertise locale.

Les initiatives récentes, très modestes face à l’ampleur du défi

« Des initiatives récentes telles que le Google AI Center au Ghana, le master en machine intelligence au Rwanda ou le master en science des données de l’Institut National Polytechnique en Côte d’Ivoire restent très modestes face à l’ampleur du défi. En deuxième lieu, l’absence de stratégies nationales et régionales de mise en valeur des données accentue le coût d’apprentissage des programmes d’IA dans le contexte africain. Le succès de l’IA dépend, par ailleurs, des avancées en matière de connectivité. Or sur ce point, les États africains ne progressent pas assez vite, le taux de pénétration de l’Internet étant juste au-dessus de 20%. »

A coté de cela, il y a le problème de l’accès à l’électricité qui est une condition nécessaire. Malheureusement,  il reste encore hors de la portée de 60% des Africains, avec une progression moyenne d’à peine 1 point par an.

« En plus de ces obstacles surmontables, il y a une spécificité de l’Afrique qui amoindrit, au moins à court terme, l’importance de l’IA pour son développement. Il s’agit de la prépondérance du secteur informel, caractérisé par le commerce et l’artisanat en milieu urbain et par l’agriculture de type familial en milieu rural. Cette situation limite la pénétration de l’IA dans la sphère économique. », déclare Georges Vivien Houngbonon, chercheur en économie numérique à la Paris School of Economics, dans un entretien avec Sidev.

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