Selon un article de l’agence ecofin, Internet et l’évolution du numérique ont entraîné une nouvelle forme de travail: le freelance. Très en vogue ces dernières années aux Etats-Unis, en Europe ou en Asie, le concept semble être adopté aussi par les africains.
D’après l’historien italien Sergio Bologna, le freelancer ou travailleur indépendant est « une personne qui travaille pour son propre compte, qui n’a pas de salaire parce qu’elle ne dépend pas d’entreprises privées ou d’administrations publiques, qui travaille seule, sans collaborateurs salariés ».
Aujourd’hui, en Afrique, les jeunes ont adopté le concept. Grâce à une connexion Internet accessible et de qualité, les jeunes se créent leur propre emploi. Muni d’un ordinateur portable, d’une connexion internet, ils peuvent transformer n’importe quel lieu en un bureau. La raison qui pousse ces jeunes à se tourner vers cette nouvelle forme de travail est la question du chômage et de l’indépendance. Travailler pour soi c’est disposer de son temps comme on le voudrait, avoir plus d’autonomie et de flexibilité.
Quelques chiffres du rapport de l’Association des freelancers sud-africains montrent que les femmes dans ce pays sont en tête dans le domaine du freelance. Ce qui s’explique par le fait que les femmes trouvent en cette forme de travail, un moyen de disposer de leur temps comme elles le voudraient; en travaillant tout en remplissant leurs obligations familiales.
Il faut noter aussi que le métier de freelance représente encore un casse-tête pour les dirigeants qui n’arrivent pas à le contrôler, ni à tirer des revenus fiscaux comme pour les emplois traditionnels. Mais d’un autre côté, les freelancers ne bénéficient pas non plus d’avantages sociaux que peuvent offrir les emplois traditionnels.
Toutefois, cette nouvelle forme de travail qu’est le freelance continuera à se développer dans les années à venir. Il serait alors judicieux pour les régulateurs du marché du travail et les autorités fiscales de concevoir des politiques efficaces pour encourager et soutenir le secteur.
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