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Quatre pistes pour faire progresser le commerce digital en Afrique

Lors de la Conférence de l’Union africaine sur le e-commerce, qui s’est tenue à Nairobi du 23 au 25 juillet, l’UA a présenté sa feuille de route pour que le continent rattrape son retard dans l’économie digitale.

Le marché du commerce digital en Afrique est en pleine expansion : estimé à 8 milliards de dollars (6,6 milliards d’euros) en 2014, il pourrait atteindre 75 milliards de dollars en 2025, selon le cabinet de conseil McKinsey.

Ces chiffres, révélés lors de la Conférence de l’Union africaine sur le e-commerce, qui s’est déroulée à Nairobi du 23 au 25 juillet  sont pourtant faibles, en comparaison du volume du e-commerce mondial. Selon la Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) – qui organisera d’ailleurs elle aussi un rendez-vous dédié au e-commerce africain, du 10 au 14 décembre prochain, à Nairobi – le e-commerce mondial a en effet atteint les 25 trillions de dollars en 2015 .

Pour le secrétaire général de la Cnuced, Mukhisa Kituyi, il y a donc urgence : « Les gouvernements vont devoir mettre la main à la pâte. L’Afrique a besoin d’efforts concertés pour ne pas rester à la traîne de l’ère de l’économie digitale », a-t-il déclaré en ouverture de la conférence à Nairobi.

Alors que le commerce intra-africain stagne à 18 % du commerce total du continent et que la part de l’Afrique dans le commerce mondial ne dépasse pas les 3 %, l’Union africaine voit dans le commerce digital la solution idéale pour développer les échanges. Mais les défis sont nombreux. État des lieux.

1- Consolider les infrastructures

De l’avis des participants, la fracture numérique et le manque d’infrastructures sont les freins principaux au développement de l’e-commerce sur le continent. L’Afrique a un taux de pénétration d’internet faible, oscillant entre moins de 20 % et plus de 60 % selon les pays. Même constat pour l’électricité : les coupures empêchent de capitaliser sur les technologies.

« Tout le monde parle des difficultés dans le crédit et le financement, mais le manque d’infrastructures de qualité et de logistique transfrontalière est le plus gros obstacle pour la vente, et en l’occurrence pour la vente en ligne » soupire Kwame Acheampong, directeur Afrique de la plateforme nigériane MallforAfrica, championne du commerce digital en Afrique. Pour pallier le manque de routes, de trains et de services de poste, MallforAfrica a noué un partenariat avec le groupe DHL, spécialisé dans le transport et la logistique.

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