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La seconde édition du Salon E-commerce Ouaga se tiendra du 29 novembre au 1er décembre 2018

La seconde édition du Salon E-commerce Ouaga aura lieu du 29 novembre au 1er décembre 2018 au palais des sports de Ouaga 2000, avec comme pays invité le Rwanda. Nous avons rencontré le Directeur du Salon, Anselme Salomon MANO afin d’en savoir plus sur cette seconde édition du salon E-commerce Ouaga.

  • La deuxième édition du Salon E-commerce Ouaga est attendue dans les prochains jours, pouvez-vous revenir sur la première édition et nous dire si elle a comblée vos attentes ?

Permettez-moi avant tout de vous remercier pour l’intérêt porté au Salon E-Commerce Ouaga, premier du genre en Afrique de l’Ouest.

En rappel, la première édition du Salon E-Commerce Ouaga s’est tenue du 30 novembre au 02 décembre 2017 au pavillon du soleil levant du SIAO sous le thème : « Etat des lieux du e-commerce et sécurisation des échanges électroniques au Burkina-Faso ».

Nos attentes ont été comblées et nous avons de sérieux motifs de satisfaction. Premièrement, les autorités de notre pays ont adhéré au projet et apporter un fort soutien moral. Comme vous le savez, ils sont très engagés à ce que le numérique soit un des leviers de la croissance nationale et puisse faciliter la vie du citoyen au quotidien. Nous pouvons citer quelques points à ce niveau.

Deuxièmement, la première édition a réuni 30 exposants en provenance des secteurs qui œuvrent en synergie pour permettre l’application du numérique au commerce rendant possible le e-commerce. Plus de 2 200 visiteurs, dont 800 visiteurs professionnels ont été enregistrés au pointage. Il y a eu 16 communications diverses (ateliers solutions, conférences et panels). Nos invités d’honneurs Edith BROU et Esdras DAYIRI ont effectué un partage d’expériences très utile.

Troisièmement, les participants ont été satisfaits. Nous avons contribué à montrer que notre pays non seulement est mûr pour le e-commerce mais aussi qu’au niveau local nous disposons d’acteurs qui ont l’ensemble des outils et solutions (API de paiement, sécurité informatique, optimisation du e-commerce, e-banking, livraison express, etc.) pour ceux qui veulent vendre et acheter via les systèmes informatiques.

Enfin, nous avons montré que le e-commerce existe déjà au Burkina Faso et deviendra bientôt la règle.

  • Quel thème a été retenu pour la seconde édition ? et pourquoi ?

Le thème retenu est : « Contribution du commerce électronique pour l’émergence des économies africaines ». Il sera développé lors d’un panel de haut niveau et aussi au travers de sous-thèmes et diverses communications plus pratiques.

Le commerce électronique a la capacité de faciliter la vie du citoyen au quotidien, de booster le commerce à l’intérieur d’un pays, de booster les exportations au niveau sous-régional, régional et interafricaine mais aussi à l’international ; de stimuler la création d’emplois et l’innovation de la jeunesse. Le commerce électronique va créer des champions dans tous les domaines (banque, agriculture, services, commerce, éducation, sciences, transport, etc.).

Selon le cabinet anglais McKinsey et Company, le commerce électronique va représenter en Afrique au moins 75 milliards de dollars par an pour 600 millions de consommateurs actifs à l’horizon 2025. Ce sont des chiffres qui seront largement dépassés. L’Afrique est plus dynamique qu’on ne le pense. Nos faiblesses sont en réalités des défis qui sont entrain d’être courageusement relever par les africains. Nous aurons un commerce électronique ‘’tropicalisé ‘’ adapté à nos réalités socio-culturelles mais qui s’intègre parfaitement au reste du monde. L’Afrique jouera sa partition dans le domaine économique aux côtés des continents frères et le commerce électronique est un levier important pour y arriver.

 

  • Quels sont les objectifs du Salon E-commerce Ouaga ?

Le Salon E-Commerce Ouaga est un salon éclectique et professionnel tout de même ouvert au grand public. Il contribue à ce que l’Afrique en particulier le Burkina Faso réussisse le pari de l’ère du numérique avec les principaux objectifs suivants :

  • Être un hub de rencontre et d’échanges des professionnels du public et du privé autour du digital en particulier le commerce électronique et la poste
  • Vulgariser l’adoption du commerce électronique auprès des acteurs de l’activité économique
  • Encourager, promouvoir et soutenir l’innovation de la jeunesse ;
  • Sensibiliser le grand public au commerce électronique ;
  • Regrouper des experts sur des thématiques importantes de l’économie numérique ;
  • Accélérer l’usage des porte-monnaie électroniques pour les paiements de factures ainsi que de marchandises.
  • Favoriser le développement de compétences, le partage d’expériences et promouvoir le transfert de technologies.

  • Quelles sont vos attentes pour cette édition ?

C’est une forte mobilisation des visiteurs professionnels pour venir participer aux activités, pour découvrir et s’approprier des outils qui leur permettent d’utiliser le puissant levier qu’est l’internet pour développer leurs chiffres d’affaires. Le grand public aussi est invité à venir massivement découvrir le Salon E-Commerce Ouaga.

Nous souhaitons aussi une forte mobilisation de la jeunesse non seulement pour découvrir le salon mais aussi pour prendre part gratuitement à cinq modules de formation dont le programme est disponible sur notre page facebook ou sur demande à [email protected].

Notre attente la plus forte est que la présente édition contribue efficacement à ce que le Burkina fasse un bond en avant dans le digital, le e-commerce et la poste.

  • Vous avez évoqué le Rwanda comme pays invité, Quelle sera la participation de ce pays au Salon E-commerce Ouaga 2018 ?

Le Rwanda est le pays invité modèle de l’édition 2018. Ce dynamique pays prend part avec la puissante chambre des TIC du Rwanda, environ 15 entreprises et une délégation de vingt (20) personnes.

Les rwandais sont présents pendant 72 heures sur l’ensemble des activités du Salon : expositions, conférences, panels, formations, business forum et le dîner gala de la cérémonie des e-commerce awards.

Plus spécifiquement, il y aura un village d’exposition du Rwanda, une demi-journée de partage de l’expérience du Rwanda suivi d’un cocktail de networking et un business center au sein de leur village d’exposition pour les rencontres B to B.

 

  • Sur quelle base avez-vous choisi le Rwanda ?

Comme vous le savez le Rwanda est avancé dans l’application du numérique à la vie quotidienne et au commerce. En particulier, en ce qui concerne le digital, le e-commerce et la livraison express, ils ont fait des prouesses.

C’est un pays africain qui a fait ce que nous désirons faire pour parler simplement. Ils disposent donc d’acteurs qui peuvent au travers de partenariats d’affaires, de synergies et de collaborations apporter une plus-value au Burkina. C’est un pays africain avec certaines similarités au niveau socio-culturel qui facilite l’intégration de leurs solutions au Burkina. Certes, l’expérience rwandaise est typiquement rwandaise mais nous pouvons beaucoup apprendre d’eux et procéder à de l’imitation créatrice.

Je profite encourager les professionnels burkinabè des différents secteurs du numérique, du digital, du e-commerce, de la livraison express à venir à la rencontre des rwandais. Les entreprises présentes sont à même de leur apporter une plus-value. Ce sont des gens très pratiques, pragmatiques, ouverts, travailleurs et dignes de confiance. J’avoue qu’ils ont une certaine fascination pour le Burkina Faso et aussi entretiennent d’excellentes relations avec nos pouvoirs publics.

 

  • D’autres pays seront-ils présents en plus du Rwanda au Salon ?

Nous avons au total dix pays qui ont confirmés leur participation de quelque manière que ce soit. On peut citer l’ensemble des pays voisins : Mali, Togo, Bénin, Ghana et la Côte d’Ivoire ; Nous avons aussi le Sénégal, le Nigéria, le Congo-Brazzaville, la Tunisie et la France.

 

  • Quels sont les acteurs qui peuvent prendre part au Salon et comment participer ?

Cinq sortes d’acteurs peuvent prendre part au Salon. Il s’agit des décideurs, des visiteurs professionnels, des exposants, les jeunes en particulier les élèves et les étudiants et enfin le grand public. Chacun de ces acteurs trouvera pleine satisfaction.

Les décideurs et les visiteurs professionnels vont découvrir des outils et solutions idoines adaptés à notre contexte donc répondant à leurs besoins. Certains se demandent si le e-commerce est possible au Burkina Venez et vous verrez par exemple en assistant en live à l’opérationnalisation d’un API d paiement national du rang de PayPal ou visa ainsi que des start-ups de livraison express. Nous leurs offrons aussi des communications diverses et des formations.

Les exposants auront du répondant en face d’eux en termes de prospects et de ventes directes. Les exposants ce sont les six secteurs qui contribuent de façon horizontale complète à la réalité du e-commerce (technologies e-commerce, m-commerce, optimisation du e-commerce, services e-commerce, transport-logistique et enfin poste et livraison express. Ils doivent profiter de la présence des rwandais et des activités en marge sur le salon.

Les jeunes doivent comprendre qu’il s’agit d’une opportunité d’être dans un environnement propice à l’éclosion d’idées lumineuses. Les modules proposés gratuitement sur le e-campus lors du Salon sont dispensés par d’éminents spécialistes.

Le grand public doit aussi se déporter massivement du 29 novembre au 1er décembre au palais des sports de Ouaga 2000

 

  • Quels sont les avantages qu’offre le E-commerce surtout pour un pays comme le Burkina Faso ? 

Le commerce électronique est l’échange pécuniaire de biens, de services et d’informations par l’intermédiaire des réseaux informatiques, notamment Internet. Il concerne tous les domaines de l’activité économique : agriculture et agroalimentaire, services, presse, environnement, développement rural, restauration, éducation, santé, banque et finance, assurance, transport, produits physiques ou numérique, immobilier, etc.

Il sert à vendre en ligne, à optimiser un point de vente physique, à booster les ventes (scalabilité, plus de clients, visibilité, économies d’échelle, etc.). Cela booste les activités économiques au niveau national, au niveau des exportations et facilite toutes les phases de l’activité économique.

 

Toute personne peut-elle faire du e-commerce ou est-ce qu’il y’a des aptitudes particulières à avoir ?

Toute personne qui désire vendre des produits et services via l’intermédiaire des réseaux informatiques peut le faire. Bien sûr, dans le respect de la réglementation régissant les activités économiques.

Maintenant comme dans tous les business il faut avoir certaines compétences, ou s’adjoindre des compétences et mettre d’autres facteurs de succès de son côté lorsqu’on veut opérer à un certain niveau d’efficacité ainsi que d’efficience.

  • Quel est l’état des lieux du E-commerce au Burkina Faso ?

Au Burkina Faso, le phénomène du e-commerce vient de démarrer et est très dynamique tout de même que ce soit de manière formelle ou informelle pour parler de ceux qui vendent sur les réseaux sociaux. Les acteurs du public et du privé sont conscients et font des efforts pour lever au plus vite les contraintes ou encore mettre en place ce qu’il faut pour son accélération comme par exemple une meilleure connexion internet, les moyens de paiement adaptés à notre contexte, des solutions d’adressages ou de géolocalisation automatique du client qui veut de faire livrer, des services de livraison express, etc.

 

  • Quels conseils pouvez-vous donner aux adeptes du E-commerce ?

De nombreux conseils mais je veux dire particulièrement ceci : nous allons vers un changement d’époque qui va se faire plus vite qu’on ne le pense et il est bon de prendre les devants pour bénéficier des bienfaits des progrès technologiques.

 

  • Un dernier mot ?

Merci à votre magazine qui fait depuis quelques années un travail formidable. Merci à tous ceux qui apportent leur soutien au Salon E-Commerce Ouaga d’une façon ou d’une autre. Merci à vos lecteurs qui ont parcouru l’intégralité de ces lignes et nous donnons rendez-vous à chacun du 29 novembre au 1er décembre 2018 au palais des sports de Ouaga 2 000 pour la seconde édition du salon E-commerce Ouaga.

TIC MAGAZINE BF

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