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L’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Egypte abritent 41% des 700 000 développeurs que compte l’Afrique

D’après un rapport publié par Google et la SFI, l’Afrique compte seulement 700 000 développeurs. Ceux-ci sont inégalement répartis sur le continent. On note une forte domination des pays anglophones. La Côte d’Ivoire, premier pays francophone de la liste ne compte que 1% de ces professionnels.

Le rapport « e-Conomy Africa 2020 » produit conjointement par Google et la Société financière internationale (SFI) révèle que l’Afrique compte seulement 700 000 développeurs professionnels.

D’après le rapport, 41% de ces développeurs se retrouvent dans 3 pays : l’Afrique du Sud, l’Egypte, et le Nigeria.

C’est l’Afrique du Sud qui compte le plus de développeurs soit 118 541 pour un taux de 17%.  Elle est suivie de l’Egypte (86 599 développeurs) et le Nigeria (83 609) pour un taux moyen de 12% chacun. Suivent le Kenya qui compte 58 175 développeurs, le Maroc 46 483 et le Ghana 17 488.

Le rapport fait constater que l’activité numérique est très développée dans les pays anglophones. Le premier pays francophone mentionné dans la liste est la Côte d’Ivoire avec juste 1% de la population continentale de développeurs professionnels.

Les femmes ne représentent que 21% des développeurs en Afrique. Même si ce chiffre est en hausse, il reste cependant faible. Face à cette situation, plusieurs organisations ont lancé des programmes de formation pour les femmes en Egypte, au Maroc, en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire et en Ouganda.

En outre, le rapport souligne que ces développeurs proviennent de deux principaux canaux, à savoir : les universités et l’autoformation. Ainsi, 33% viennent des universités, 31% sont des autodidactes, 16% ont été formés sur leur lieu de travail, 10% en ligne et les autres (10%) pendant les bootcamps.

L’analyse du rapport révèle que les compétences des développeurs sont indispensables pour accroître l’économie numérique en Afrique. Un secteur, dont le potentiel devrait atteindre 180 milliards de dollars d’ici 2025, soit 5,2% du produit intérieur brut (PIB) du continent. D’ici 2050, la contribution potentielle projetée pourrait atteindre 712 milliards de dollars soit 8,5% du PIB du continent.

Source: ecofin

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