L’association des Community Managers du Burkina Faso (ACM/BF) a tenu le samedi 16 février 2016 un panel sous le thème « Smartphone et réseaux sociaux comme outils de développement » à l’Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM).
Le panel a réuni des professionnels de la communication, des étudiants en communication et des personnes passionnés des réseaux sociaux autour des panélistes Dr Cyriaque Paré, fondateur de l’ISCOM et lefaso.net, Benoît Lecomte, expert en smartphone et réseaux sociaux, Yéri Dorothée, consultante et community manager et le Président de l’ACM/BF, Éric Ky.
Dans sa communication, le Dr Cyriaque Paré a débuté par une définition du réseau social qui selon lui est un site web ou une application permettant de créer un lien social à l’image de Facebook qui « a dépassé le cap des 1 millions d’utilisateurs au Burkina depuis avril 2018 ». Il a également notifié que Whatsapp contrairement à Facebook n’était pas un réseau social mais une application de messagerie.
Les réseaux sociaux aujourd’hui facilitent les échanges et favorisent une circulation rapide d’informations. Ce sont aussi des moyens pour les utilisateurs d’apprendre et de faire connaître aux autres leur savoir-faire. Un exemple donné par le panéliste Benoît Lecomte, expert en smartphone et réseaux sociaux montrait « qu’une amie à lui avait appris à cultiver le riz seulement à travers le réseau social Facebook ».
Yéri Dorothée Sib, communicatrice de formation, community manager et évoluant dans l’agroalimentaire a également tenu à partager son expérience. Une phrase qu’elle retient d’une discussion avec une de ses tantes, c’est « Facebook est puissant ». En effet, elle a pu témoigner de la puissance de ce réseau social car c’est grâce à cette plateforme qu’elle a réussi à écoulé ses marchandises qui stagnaient depuis un certain moment. Et depuis ce jour, elle fait confiance à Facebook pour la vente de ses produits.
Avec une grande confiance en soi, de la volonté et beaucoup de courage, on peut arriver à développer son business avec les réseaux sociaux. « On peut même démarrer son activité aujourd’hui avec très peu de fonds grâce aux réseaux sociaux », affirme une participante qui a déjà tenté l’expérience. Pour le Président de l’ACM/BF, Éric Ky « les réseaux sociaux ont une telle ampleur que l’on peut commencer son activité au Burkina Faso et toucher le monde entier ».
Ce qu’il ne faut pas omettre avec les réseaux sociaux, c’est qu’il faut avoir une attitude positive et éviter les publications mensongères pouvant ternir la réputation et l’image.
TIC MAGAZINE BF
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