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Liban: face à la décision du gouvernement de taxer les applications de messagerie, la population manifeste

Le gouvernement libanais qui voulait taxer les appels via les applications de messagerie a reculé face à la colère des manifestants.

Des milliers de Libanais sont descendus dans la rue pour dire leur ras-le-bol. Ils manifestaient notamment contre un projet de taxe sur les appels via les applications de messagerie. La colère ne retombe pas et le gouvernement de Saad Hariri reste confronté vendredi 18 octobre à des appels à la démission.

Toute la nuit de jeudi à vendredi, des manifestants, désespérés face à une crise économique qui perdure, ont brûlé des pneus, coupé des routes.

A travers tout le pays, ces marches ont été déclenchées par la décision du gouvernement d’imposer une « taxe Whatsapp », à laquelle les autorités ont finalement renoncé sous la pression de la rue.

Ces dernières semaines, la tension est montée au Liban sur fond d’aggravation de la situation économique, avec des craintes d’une dévaluation et d’une pénurie de dollars sur les marchés de change.

Le ras-le-bol vise la classe politique, accusée de corruption et d’affairisme dans un pays aux infrastructures en déliquescence et où les citoyens se plaignent de la cherté de la vie.

Vendredi matin, des manifestants sont à nouveau descendus dans la rue à Beyrouth et dans d’autres villes, où de nombreuses routes ont été coupées avec des pneus brûlés.

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