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Meta mise sur l’IA émotionnelle avec le rachat de WaveForms pour humaniser l’IA vocale

meta ai

Mark Zuckerberg ne fait pas les choses à moitié. Après avoir transformé nos relations sociales, le patron de Meta (Facebook) veut maintenant créer des intelligences artificielles qui comprennent nos sentiments mieux que notre meilleur ami.

Meta (maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp) vient de réaliser un coup stratégique en rachetant la startup française WaveForms AI, spécialisée dans la détection des émotions par intelligence artificielle. Cette acquisition, annoncée jeudi selon The Information, s’inscrit dans une course effrénée que se livrent les géants tech pour dominer l’IA vocale.

En seulement huit mois d’existence, la startup WaveForms AI a su attirer l’attention des géants de la tech. Jeudi, Meta Platforms a officialisé son acquisition, marquant une nouvelle étape dans sa course effrénée pour rattraper des concurrents comme OpenAI et Google dans le domaine de l’intelligence artificielle vocale.

WaveForms n’est pas une IA comme les autres : elle s’est spécialisée dans la détection d’émotions à travers la voix, avec pour ambition de créer des assistants capables de comprendre les nuances humaines — colère, joie, hésitation, empathie — comme le ferait un interlocuteur réel.

Le pari fou de Zuckerberg : des IA plus humaines que nature

Au cœur de WaveForms, on retrouve une idée ambitieuse : réussir le “Test de Turing de la parole”, c’est-à-dire concevoir une IA vocale indiscernable d’un humain.

La startup travaillait sur ce qu’elle appelle une “Intelligence Générale Émotionnelle”, capable de percevoir la conscience de soi et de gérer les émotions dans les échanges audio.

Les fondateurs, Alexis Conneau (ancien de Meta et OpenAI) et Coralie Lemaitre (ex-Google), rejoindront les Laboratoires Superintelligence de Meta, où se dessine une nouvelle génération d’IA plus sensible, plus intuitive, et surtout plus proche de l’humain.

Meta accélère dans l’IA vocale : une vision à long terme

Ce rachat s’inscrit dans une stratégie plus large. Le mois dernier, Meta avait déjà acquis PlayAI, une autre startup vocale, et recruté Johan Schalkwyk, expert reconnu de Google, pour piloter ses ambitions audio.

Les Laboratoires Superintelligence, lancés en juin, bénéficient d’un investissement massif : 65 milliards de dollars pour construire une infrastructure IA de pointe, incluant des clusters GPU géants et des centres de données.

Selon Mark Zuckerberg, l’avenir est clair : « Chacun aura bientôt son propre assistant IA avec qui parler chaque jour ». Et avec WaveForms, Meta veut que cette conversation soit plus naturelle, plus émotionnelle, et plus humaine.

P.O

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