Selon le rapport « Mesurer la société de l’information », publié par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), l’accès aux TIC et leur utilisation demeurent globalement en hausse. Plus de la moitié de la population mondiale est connectée, soit 51,2%. Cependant, on observe certaines disparités quant aux différentes zones et une absence de compétences nécessaires pour le futur des TIC.
Différence marquée entre les pays
Il y a d’une part les pays développés, proches de la saturation, où 4 personnes sur 5 disposent d’internet. Contrairement aux pays en développement où on compte seulement 45% d’internautes et dans les 45 pays les moins avancés, 80% soit 4 personnes sur 5 ne sont pas connectés. Ces chiffres, selon le rapport, ne reflètent que d’autres inégalités, notamment en ce qui concerne l’éducation et la richesse ainsi que les inégalités hommes/femmes, entre les différentes régions du monde.
Absence de compétences spécialisées dans le domaine des TIC
Le rapport a évoqué une insuffisance voire une absence de compétences liée aux TIC; ce qui constitue un frein pour ce qui est de l’accès des personnes à l’Internet. Des données ont permis de déceler certaines disparités en ce qui concerne les pays développés et les pays en développement. Dans les pays développés, les utilisateurs d’ordinateurs maîtrisent mieux les TIC que les utilisateurs des pays en développement. Aussi, Seulement 41% de la population a des compétences courantes, qui consistent notamment à installer ou à configurer des logiciels ou à utiliser des formules simples dans des feuilles de calcul. 4% de la population utilise un langage spécialisé à des fins de programmation.
Pour pallier à cette insuffisance, il faudrait disposer de compétences autres que les compétences générales et celles en matière de navigation sur Internet. Des compétences dans divers domaines notamment en matière d’exploitation technique, de gestion de l’information, de création sociale et d’élaboration de contenus afin d’arriver à obtenir des résultats positifs et éviter les effets négatifs. En outre, les algorithmes, la multiplication des bots et le passage à l’Internet des objets et à l’intelligence artificielle font qu’il devient impératif de posséder des compétences en matière d’informations essentielles ainsi qu’une excellente maîtrise de la création de contenus. Étant donné que les systèmes TIC sont de plus en plus complexes et que le volume des données recueillies augmente de façon exponentielle, des compétences numériques transférables et l’apprentissage tout au long de la vie sont désormais indispensables.
Des évaluations doivent être faites sur les compétences déjà disponibles pour en déceler les lacunes et aussi les renforcer pour le futur.
TIC MAGAZINE BF
Vos informations ne seront pas partagées