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Réseaux sociaux: Le Président américain veut aller en guerre contre Twitter

Le Président américain est un vrai adepte des réseaux sociaux et ceci n’est nouveau pour personne. Suivi par plus de 80 millions de personnes sur Twitter, c’est le canal qu’il choisit pour communiquer avec sa population jugeant ainsi les médias hostiles à sa politique. Mais après avoir vu deux de ses tweets masqués par Twitter, Donald Trump a décidé d’aller en guerre contre le réseau social.

Deux tweets du Président américain ont été signalé et masqué par Twitter. Le premier tweet relatif à la campagne présidentielle américaine à venir et le deuxième tweet dans lequel Trump menace les manifestants de Minneapolis de se faire tirer dessus s’ils continuent les manifestations ont été signalé et masqué par le réseau social. En colère contre Twitter, le Président a décidé d’aller en guerre contre ce dernier.

Il a donc instruit le Département de la justice, d’ordonner à la Federal Communications Commission de changer les règles qui s’appliquent aux réseaux sociaux. Trump entend révoquer la loi 1996 qui régit la liberté de paroles et le cadre des responsabilités sur les réseaux sociaux. Il a même déjà signé le décret qui doit permettre de révoquer la section 230 du“Communications Decency Act”.

« C’est une grosse affaire dans laquelle nous nous engageons. Les républicains estiment que les plateformes de médias sociaux font taire les voix des conservateurs. Nous allons les réglementer fortement, ou les fermer, avant de permettre que cela ne prenne trop d’ampleur. .Les réseaux sociaux ont un bouclier depuis des années. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Bientôt, ils n’auront plus ce bouclier », déclare le président américain.

Ce qu’il faut savoir c’est que les réseaux sociaux ne sont juridiquement pas responsables des contenus publiés sur leur plateforme. En effet,  l’article 230 de la loi votée par le Congrès en 1996 autorise n’importe quel internaute à affirmer sur sur les réseaux sociaux tout ce qui lui passe par la tête. Cependant, c’est à la demande des élus de la plupart des pays démocratiques que les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) ont commencé à bloquer les contenus ouvertement violents, racistes, ou manipulateurs.

Facebook qui se sent indirectement visé par la décision de Trump a affirmer par la voix de Liz Bourgeois, porte-parole du réseau social, « Notre plateforme a été conçue pour faire vivre des opinions diverses. Nous croyons en la protection de la liberté d’expression sur nos services, tout en protégeant notre communauté contre les contenus nuisibles, notamment les contenus destinés à empêcher les électeurs d’exercer leur droit de vote. Ces règles s’appliquent à tout le monde. L’abrogation ou la limitation de l’article 230 aura l’effet inverse. En nous exposant à une responsabilité concernant ce que disent des milliards de personnes, nous ne ferons pas mieux notre travail ».

TIC MAGAZINE BF

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