Un groupe de hackers, sans doute affilié à un gouvernement, se serait introduit dans les réseaux de plusieurs opérateurs télécoms dans le monde pour récupérer des informations sur des personnalités politiques.
En ces temps de suspicion sur les cyberactivités nocives des gouvernements, la firme de sécurité Cybereason israélienne en rajoute une couche contre la Chine en affirmant qu’un groupe de hackers a pénétré les réseaux d’une douzaine au moins d’opérateurs télécoms dans le monde.
Au vu de l’ampleur des cibles, des modes d’attaque et des outils employés, le CEO de Cybereason a affirmé à Reuters qu’il ne s’agissait pas de banditisme mais bien d’un groupe soutenu par un gouvernement, avec des indices pointant vers la Chine.
Les opérateurs visés ne sont pas cités mais plusieurs acteurs européens seraient concernés. Les intrusions viseraient principalement à récupérer des informations concernant des personnalités politiques.
Le piratage serait allé assez loin dans certains cas, jusqu’à la récupération des identifiants et mots de passe des salariés et avec des accès à de grandes quantités de données personnelles pouvant aller jusqu’aux données bancaires et journaux d’appels.
Le mode d’action et les outils utilisés conduisent Cybereason à relier avec un certain degré de confiance ces intrusions au groupe de hackers chinois APT10, dont deux membres avaient été inculpés aux Etats-Unis en décembre dernier.
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