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19 avril 2025
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Kaspersky, persona non grata dans l’administration américaine

L’administration américaine a publié une circulaire demandant à tous leurs services de recenser les produits Kaspersky installés au sein de leur parc informatique et de s’en débarrasser. Une décision nourrie par les doutes émis à l’égard des liens supposés entre l’éditeur et le renseignement russe.

Kaspersky avait déjà été retiré en juillet de la liste des fournisseurs officiels de l’administration américaine. Un coup dur pour l’éditeur russe d’antivirus, mais le gouvernement américain n’entend pas s’arrêter là et vient de franchir une nouvelle étape dans sa mise à l’écart des produits de l’éditeur. Reuters rapporte ainsi qu’une circulaire a été publiée afin de pousser les administrations à se débarrasser complètement des produits de Kaspersky au sein de leurs parcs informatiques.

Dans la circulaire, qui émane directement du département de la sécurité intérieure, les agences fédérales américaines sont invitées à recenser sous 30 jours l’ensemble des produits Kaspersky installés sur leurs parcs informatiques et à s’en débarrasser complètement sous 90 jours. La lettre fait directement référence aux liens « entre certains cadres de Kaspersky et le renseignement russe », des liens qui inquiètent les États Unis depuis plusieurs mois déjà et nourrissent les doutes à l’égard des logiciels commercialisés par l’éditeur.

La décision est évidemment critiquée par Kaspersky, qui se défend dans un communiqué de tous « liens avec le renseignement russe » et invite les autorités américaines à demander des compléments d’information afin de prouver leur bonne foi. Kaspersky explique que cette interdiction est liée à une mauvaise interprétation des dispositions de la loi russe obligeant les entreprises locales à communiquer certaines données.

L’ambassade russe aux États-Unis a également communiqué sur ce sujet, évoquant une décision « regrettable » qui vient remettre en cause les efforts de rapprochement entre la Russie et les États-Unis sur les sujets liés à la cybersécurité. Donald Trump et Vladimir Poutine avaient en effet évoqué la création d’un groupe de coopération sur ces sujets entre les deux états, mais visiblement la confiance n’est pas au rendez-vous. Trump avait fini par rejeter cette idée, mais la proposition russe tient toujours selon l’ambassade.

ZDNet

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