La transformation numérique des administrations et des services publics est un enjeu de taille pour le développement de sociétés durables et résilientes, telle est la conclusion de l’étude « UN E-Government Survey 2018 » publiée récemment par les Nations Unies. En effet, l’ensemble des technologies de l’information et de la communication (Internet, big data, biométrie, objets connectés, etc.) contribue à l’amélioration de l’efficacité des administrations publics, de la productivité des agents ou encore de la communication avec les usagers.
Le graphique présente les pays qui comptent les administrations électroniques les plus performantes au monde sur la base du « e–Government Development Index », un indicateur créé par les Nations Unies. Le EGDI est un indice composite qui tient compte de l’index des services en ligne, l’index des infrastructures télécoms et l’index du capital humain. Le Danemark est le leader en la matière avec un indice de 0,9150.
Le Burkina Faso est à la 165e place sur 193 pays avec un indice de 0,3016 soit une progression de 20 places par rapport à 2016. En Afrique, dont le haut du pavé est tenu par l’Ile Maurice, le Burkina Faso est classé 31e sur 54. Ces performances restent en dessous des moyennes mondiale qui est de 0,5491 et africaine qui est de 0,3423.
TIC Magazine BF
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