Il y a quelques mois, à l’occasion d’une annonce sur son profil Facebook, Mark Zuckerberg avait posté une photo prise près de son bureau. Et si a priori, celle-ci avait l’air anodine, les internautes ont vite remarqué que l’ordinateur du PDG de Facebook avait un bout de scotch sur la caméra.
Cacher sa webcam avec du scotch ou du plastique permet d’avoir une protection supplémentaire, une protection physique, pour sa vie privée, si jamais quelqu’un parvient à prendre le contrôle de son ordinateur.
Et si vous pensez que ce genre de mesure n’est à prendre que lorsqu’on est chef d’entreprise comme Mark Zuckerberg, vous vous trompez. Pour le patron du FBI, James Comey, il s’agit de « l’une des choses les plus importantes » en termes de cybersécurité.
«Dans n’importe quel bureau gouvernemental, nous avons ces petites caméras en haut de nos écrans», a-t-il déclaré lors d’une conférence donnée au Center for Strategic and International Studies. «Elles sont toutes dotées d’un petit couvercle qui se referme, pour que les personnes n’en ayant pas la permission ne puissent pas vous regarder.»
Un hacker peut espionner les employés d’une entreprise sur leurs webcams afin de voler des secrets professionnels. Mais les particuliers peuvent aussi être des cibles. Au mois de juillet, un internaute australien a été victime de chantages par des pirates qui avaient pris le contrôle de sa webcam et qui l’ont enregistré dans une situation compromettante. La rançon demandée était de 10 000 dollars.
Et si vous pensez que ce genre d’attaque arrive rarement, détrompez-vous. Selon abc.net.au, qui cite des spécialistes de la sécurité informatique, dans un pays comme l’Australie, les attaques de type ransomware se comptent au moins par centaines de milliers par mois.
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