Les équipes de la plateforme de messagerie instantanée WhatsApp ont récemment découvert une faille majeure, permettant d’espionner un téléphone par le biais d’un simple appel, a révélé lundi le Financial Times.
Selon le média britannique, cette faille a été exploitée par le logiciel Pegasus, conçu par l’entreprise israélienne NSO Group, l’une des firmes les plus avancées en matière de développement de logiciels de surveillance.
Selon un porte-parole de Facebook, cette faille permettait à quiconque d’espionner l’ensemble de l’activité d’un téléphone portable, par un simple appel. Et ce, même si la victime n’a pas pris le temps d’y répondre. L’entreprise n’a pas révélé combien de smartphones ont été infectés parmi les 1,5 milliard d’utilisateurs.
« Il n’y a rien qu’un utilisateur aurait pu faire »
John Scott-Railton, chercheur au Citizen Lab, groupe de recherche de référence en matière de cybersécurité, a qualifié ce piratage de « très effrayant ». « Il n’y a rien qu’un utilisateur aurait pu faire, à moins de ne pas avoir l’application », a-t-il déclaré.