Facebook a annoncé, ce jeudi 8 juin 2017, la création de nouvelles cartes pour aider les organisations à intervenir efficacement sur les lieux d’une catastrophe naturelle. En plus d’être largement plébiscitée pour retrouver les amis, la plateforme se révèle aussi être un précieux outil pour sauver des vies, notamment en cas de catastrophe naturelle.
« Après une inondation, un incendie, un tremblement de terre ou une autre catastrophe naturelle, les organisations d’intervention ont besoin d’informations précises. Les canaux de communication traditionnels sont souvent hors ligne et cela peut prendre beaucoup de temps pour comprendre où l’aide est nécessaire.», a déclaré la société.
C’est pourquoi, le réseau social a annoncé la création de trois nouveaux types de cartes pour aider les autorités à retrouver les survivants d’une catastrophe naturelle.
Le premier outil exploite la technologie existante de Facebook, afin de créer une carte de la densité de la population. Cette carte doit permettre de savoir où se trouvent les individus avant, pendant et après une catastrophe naturelle. Le réseau estime que la comparaison de ses propres données avec les images satellites, pourra ainsi aider les organisations à intervenir sur place.
La deuxième carte est basée sur les mouvements, et prend en compte les déplacements des individus à l’échelle des quartiers ou des villes pendant un laps de temps ou plusieurs heures. Avec ce deuxième outil, Facebook entend aider les intervenants à repérer les lieux où le besoin en ressources est le plus important, ou obtenir des indications sur les endroits permettant une évacuation.
De même, Facebook a conçu des cartes qui reprennent le principe du Safety Check, permettant déjà de signifier à ses amis que l’on est en sécurité en cas d’incident grave. Les nouveaux outils se baseront sur l’activation de ces notifications, sans identifier les personnes, afin de permettre de visualiser où se trouvent les populations les plus vulnérables.
Facebook a précisé que l’Unicef, la Croix-Rouge et le Programme alimentaire mondial sont, pour l’instant, les seuls organismes qui ont accès à ces cartes et à leurs données.
« Au fur et à mesure, nous avons l’intention de permettre à d’autres organisations et aux gouvernements de participer à ce programme. Toutes les candidatures seront examinées attentivement par Facebook, y compris celles ayant une expertise locale.», fait savoir le réseau social.
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