La cérémonie de clôture de la première Conférence Africaine sur la Régulation et l’économie numérique (CAREN) a été célébrée ce jeudi 18 octobre 2018 dans la salle de conférence de Ouaga 2000.
La première édition de la CAREN a connu une grande mobilisation faisant ainsi de l’évènement une réussite et suscitant de la satisfaction chez les participants et le pays hôte. « Nous avions enregistrés presque 400 participants chaque jour tout au long des conférences », déclare à notre micro, le Président de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, Tontama Charles Millogo. Contrairement aux autres évènements du genre qui réunit uniquement les acteurs de l’écosystème du numérique, la CAREN a également inclus le monde académique et la société civile. « Nous avons réussi le pari de mobiliser le monde académique afin de recueillir les contributions et de connaître le regard qu’il a sur la question », poursuit Tontama Charles Millogo. Le but de l’ARCEP en réunissant tout ce monde est de disposer de plusieurs avis en matière de régulation et de faire ainsi du numérique un levier de développement au Burkina Faso.
Pour le panéliste malien Oumar Sidi Aly du Service Universel du régulateur malien, la CAREN a été une occasion d’échanges fructueux « en ce sens où ces échanges entrent dans le cadre de la veille et de l’amélioration de l’écosystème du numérique ». « J’ai présenté le plan stratégique du régulateur malien pour la période 2019-2022 et j’ai reçu plusieurs contributions enrichissantes », conclut-il.
Le représentant de Telecom Paris-Tech, Laurent Gille affirme que la CAREN est différente des autres conférences du genre où à la fin il faut énumérer les résolutions prises et dresser un bilan. « Elle est plutôt de nature académique où chacun s’enrichissent des contributions des autres ». La preuve, la conférence a réuni en plus des acteurs du numérique, les académiques et la société civile « pour que ces derniers puissent apporter leur point de vue, contributions et critiquer, commenter et réagir face aux sujets abordés ».
Les participants font l’unanimité quant aux échanges qu’ils ont trouvé « enrichissants et les débats de niveau élevé ». Les étudiants présents ont également été satisfaits trouvant l’initiative de l’ARCEP d’inclure le monde académique bonne et à renouveler. « J’ai pu déceler à travers les présentations et les débats des idées de projet à développer », affirme une participante, étudiante en génie des Systèmes numérique.
Le rendez-vous pour la prochaine conférence est pris pour 2020, soit dans deux ans, nous précise le Président de l’ARCEP, très satisfait de cette première édition.
TIC MAGAZINE BF
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