Pour mieux aider les créateurs et les marques à générer des revenus publicitaires à partir des contenus qu’ils créent et qu’ils publient sur ses plateformes, le groupe Facebook annonce qu’il étend la portée de son outil dédié à la protection du droit d’auteur. Tous les administrateurs de page peuvent désormais soumettre des images et des vidéos qu’ils souhaitent protéger.
Nous étendons l’accès à Rights Manager pour donner à plus de créateurs disposant d’un catalogue de contenu important ou en croissance, un meilleur contrôle du moment, de la manière et de l’endroit où ils partagent du contenu sur Facebook et Instagram, explique Jeniece Primus, chef de produit Facebook dans un communiqué.
Intégré à Creator Studio, Rights Manager permet aux créateurs et aux éditeurs, possédant un catalogue de contenus volumineux, de mieux contrôler le partage de leurs photos et vidéos sur Facebook et Instagram. Différentes actions sont proposées comme le blocage, la suppression du contenu ou la possibilité d’exiger une part des revenus publicitaires liés aux contenus repartagés, si ceux-ci sont monétisés et incluent des annonces inStream.
Bientôt une hausse des suppressions d’images et de vidéos sur Facebook et Instagram ?
Avec cette ouverture de l’outil Rights Manager aux administrateurs de page, cela signifie que de nombreux créateurs et marques vont avoir la possibilité de demander le retrait d’un contenu, dont ils en seraient l’auteur, et qui aurait été repartagé sur Facebook et Instagram. N’importe quel utilisateur est susceptible d’en faire la demande : il suffit pour cela de remplir le formulaire disponible sur Facebook pour signaler et réclamer des droits d’auteur. Dans un conflit qui oppose plusieurs ayants droits potentiels, la première personne entreprenant ce type de démarche bénéficie d’un avantage sur ses concurrents.
Une annonce qui va bouleverser la manière d’utiliser Facebook et Instagram ?
S’il est un peu tôt pour tirer des conclusions à la suite de cette annonce, il s’agit néanmoins d’un changement majeur pour le groupe, qui entend mieux protéger les créateurs et les marques présentes sur Facebook et Instagram. Cet enjeu est de taille, puisque le réseau social ne cesse de croître : il comptait ainsi 3,2 milliards d’utilisateurs actifs par mois sur l’ensemble de ses plateformes, en hausse de 14 % au 3e trimestre 2020. Reste à savoir quelles conséquences engendrera l’ouverture de son outil de protection du droit d’auteur, notamment sur Instagram, dont l’utilisation repose essentiellement sur le partage de contenus photo et vidéo.
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