Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a convié dans la matinée du lundi 04 novembre 2019 les hommes de presse à une conférence. L’objectif de cette rencontre, donner les informations justes sur la TNT à la presse afin qu’elle soit un bon relai auprès de la population.
Le Burkina Faso a procédé comme convenu à l’extinction du signal analogique le 1er novembre 2019 et depuis lors la télévision numérique est une réalité dans le pays avec un taux de couverture de 98%. Pour faire de la TNT une réussite, le Ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou a invité les télévisions à proposer des programmes variés et diversifiés. Il affirme également que les télévisions privées pourraient collaborer avec la télévision nationale, la RTB pour des coproductions. « C’est le moment d’être solidaire », a t-il déclaré.
Une redevance annuelle de 75 millions de fcfa est demandé aux éditeurs des télévisions privées pour le bon fonctionnement de la TNT. Mathias Tankoano, Président du CSC reconnait que le somme est excessive mais des opportunités de rentabilités existent également. si les télévisions proposent des contenus variés, intéressants et attrayants, elles pourraient bénéficier d’une bonne rentabilité.
La Directrice générale de la SBT (Société burkinabè de télédiffusion), Kadidia Savadogo a évoqué le coût des décodeurs TNT fixé à un prix plafond de 10.000fcfa. « Il existe des décodeurs de plus ou moins de 10.000fcfa selon la qualité. 10.000fcfa est un prix de base que nous avons fixé », relève la Directrice de la SBT.
Concernant les rumeurs qui circulent sur un probable abonnement pour la TNT, le Président du Conseil Supérieur de la Communication répond par la négative. « En dehors du décodeur qui est fixé à 10.000f, aucun coût ne sera encore demandé aux téléspectateurs », mentionne Mathias Tankoano.
Par ailleurs, le Burkina Faso est le premier pays en Afrique de l’ouest à avoir basculé entièrement sur la TNT en respectant le délai.
TIC MAGAZINE BF
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