En Egypte, l’opinion est divisée dans l’affaire des filles de Tik Tok ayant vu 5 d’entre elles condamnées à 2 ans de prison et 19 000 $ d’amende pour des posts de réseaux sociaux jugés indécents. Malgré l’intervention de nombreuses ONG pour les libérer les autorités ne cèdent pas.
En Egypte, cinq filles condamnées à de la prison ferme et une amende de 19 000 dollars pour avoir publié du contenu jugé indécent sur les réseaux sociaux. Jugées coupables de violation des valeurs familiales égyptiennes, leurs peines de prison allant jusqu’à deux années divisent l’opinion entre défenseurs des libertés humaines et traditionalistes.
L’affaire des «filles de Tik Tok», réseau social sur lequel le contenu condamné a été publié, a attiré l’attention de nombreuses organisations de défense des libertés individuelles, dont Amnesty International.
«Les filles sont accusées de violer les valeurs familiales égyptiennes, mais personne n’a jamais défini ces valeurs. En Égypte, les femmes ne sont autorisées à s’exprimer sur les médias sociaux que selon le diktat de l’Etat», déplore Mohamed Lotfy, directeur exécutif de la Commission égyptienne des droits et libertés.
De son côté, le ministère public continue de mettre l’accent sur les «dangers potentiels qui menacent notre jeunesse via les plateformes numériques, qui ne sont soumises à aucune forme de contrôle».
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