Le mobile est un outil presque indispensable dans le quotidien. Pour les femmes vivant dans les pays en développement, le mobile représente un moyen d’autonomisation en leur offrant l’accès aux informations et aux services qui améliorent la qualité de vie. Cependant, on note toujours une inégalité entre hommes et femmes dans le domaine de la téléphonie mobile.
Malgré le fait que 250 millions de femmes en plus soient connectées depuis 2014 dans pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI), les disparités entre hommes et femmes persistent toujours. Dans le rapport de la GSMA sur « les inégalités entre hommes et femmes dans la téléphonie mobile », il ressort que les femmes sont toujours 10% moins susceptibles de posséder un téléphone portable que les hommes et 23% moins susceptibles d’utiliser l’internet mobile.
La raison première de cette disparité est l’accessibilité financière et le coût des téléphones qui est assez élevé pour ces femmes qui ont un revenu modeste. l’alphabétisme et la culture numérique, le sentiment de non-pertinence et les préoccupations en matière de sûreté et sécurité sont également des obstacles qui freinent les femmes dans la possession d’un téléphone et à l’usage de l’internet mobile.
Un autre constat fait par la GSMA est que les femmes utilisent moins les services mobiles que les hommes. « Les femmes possédant des téléphones portables dépensent 17% de moins que les hommes en services mobiles ». Ce qui peut également s’expliquer par les revenus financiers limités de ces femmes et aussi la méconnaissance des services offerts par le mobile.
La réduction des écarts entre hommes et femmes en termes de possession et d’utilisation de la téléphonie mobile représente une opportunité commerciale importante pour le secteur. La GSMA estime que les opérateurs des PRFI gagneraient jusqu’à 140 milliards de dollars pour le secteur sur les cinq prochaines années. Et pour l’ensemble des PRFI un surcroît de PIB de 700 milliard de dollars sur les cinq prochaines années.
TIC MAGAZINE BF
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