Le fournisseur de connectivité Internet Seacom vient de se doter de nouveaux points d’échange Internet pour améliorer ses capacités de connectivité en Afrique. Basés à Kampala (Ouganda) et à Nairobi (Kenya), les nouveaux points de connexion viendront réduire le taux de latence sur l’infrastructure de fibre optique que la société a déployée à travers le continent. En clair, les connexions Internet seront plus rapides pour des millions de consommateurs africains, de plus en plus demandeurs de connectivité très haut débit.
A travers cette revue à la hausse des capacités de ses réseaux de fibre optique, Seacom voudrait satisfaire l’actuelle demande en connectivité, et anticiper sur l’explosion de la demande en connectivité très haut débit en Afrique, annoncée par plusieurs cabinets-conseil spécialisés dans les TIC. Avec l’essor des appareils mobiles intelligents à petits prix, le nombre de personnes qui voudront se connecter, d’ici 2020, va tripler, voire quadrupler selon Cisco. L’arrivée progressive des objets connectés sur le continent va également accentuer les demandes. Une connectivité de très haute facture rendrait plus agréable l’expérience sur ces appareils et boosterait la consommation de la data. Ce sont les objectifs recherchés par Seacom.
D’après le directeur de l’ingénierie de Seacom, Mark Tinka, les derniers investissements de Seacom en Afrique ont pour but de renforcer « davantage notre capacité à fournir des niveaux élevés de disponibilité du service de qualité à un coût abordable». « Nous continuerons à investir dans l’amélioration de l’expérience Internet pour nos consommateurs, afin qu’ils se connectent à des services et des contenus en Afrique ou dans le reste du monde », a-t-il ajouté.
Seacom
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