Mardi 07 novembre 2017, la cérémonie de lancement de la 13ème édition de la Semaine Nationale de l’Internet s’est déroulée au SIAO en présence du Premier Ministre Paul Kaba Thiéba, du Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, de la Ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes (MDENP), Madame Hadja Fatimata OUATTARA/SANON et les différents partenaires de cette édition de la SNI.
La cérémonie de lancement a débuté avec les allocutions :
- du Président du Comité Nationale d’Organisation de la SNI,
- du représentant du Directeur Générla de Orange Burkina, par ailleurs sponsor de la cérémonie d’ouverture,
- du Représentant résident de la Banque Mondiale qui soutient le projet e-Burkina,
et celle du Ministre de la Sécurité qui n’a pas manqué de remercier le gouvernement pour la confiance placée en lui en tant que parrain de la SNI.
8000km de fibre optique
« Le numérique a bouleversé nos habitudes », c’est sur ces mots que le premier ministre Paul Kaba Thiéba a introduit son discours de lancement du projet e-Burkina, à la suite des précédentes allocutions. Un bouleversement positif qui doit être encouragé car aujourd’hui, le numérique apparaît comme un levier important pour le développement d’une nation. Pour le Premier Ministre, le projet e-Burkina ne pourrait être effectif sans la présence de fibre optique qu’il juge indispensable. C’est pour cela que la prochaine étape du backbone est de doter le pays de 8000km de fibre optique, affirme-t-il. Ce qui va pallier au problème de connectivité que connaît le Burkina Faso. Tout au long de son discours, il n’a pas manqué de saluer la Ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes (MDENP) pour les efforts consentis et la Banque Mondiale pour l’accompagnement et le soutien au projet e-Burkina.
Amorcer la dématérialisation des procédures administratives
Le projet e-Burkina vise à créer un environnement favorable pour permettre le développement des services en ligne pour l’administration et le privé mais aussi pour toutes les couches sociales d’utilisateurs individuels. L’objectif de ce projet est de faciliter la vie aux citoyens en leur permettant d’accéder aux services qu’ils désirent sans se déplacer. « Ce projet va permettre d’amorcer la dématérialisation des procédures administratives », déclare Michaël Folane, le Directeur Général de l’Agence Nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).
La Banque mondiale apporte son soutien au projet d’un valeur de vingt (20) millions de dollars et une fois de plus, le représentant résident au Burkina Faso, Cheik Fantamady Kanté a témoigné son engagement auprès de l’ANPTIC et du MDENP dans la réalisation du projet e-Burkina.
Pour les responsables de projet à la Banque Mondiale, Samia Melhem et Axel Rifon Pérez, le projet e-Burkina est un projet fédérateur qui vise à développer les services en ligne et à développer le monde rural et l’utilisation des TIC pour améliorer la gouvernance économique, numérique et permettre la création d’emploi dans le domaine. Il existe trois composantes pour le projet : d’abord le cadre légal et règlementaire pour l’économie numérique , ensuite les applications à mutualiser pour le gouvernement afin d’éviter de réinventer chaque fois les mêmes activités et recenser les mêmes données et enfin l’innovation, l’incubation et la création d’emploi dans les TIC.
«Nous allons accompagner l’ANPTIC et le MDENP pour la mise en oeuvre d’une administration moderne et efficace qui répond aux besoins de la population du Burkina », a affirmé Axel Rifon Pérez, co-responsable du projet pour clore son speech.
PRICAO-BF pour une connectivité plus fiable
Par ailleurs, pour pallier aux différents problèmes qui freinent le développement des TIC , le gouvernement a mis en œuvre le Projet Régional d’Infrastructures de Communication de l’Afrique de l’Ouest du Burkina Faso (PRICAO-BF) financé par la Banque Mondiale. Le PRICAO-BF va, à terme, doter le Burkina Faso d’une meilleure connectivité internationale, plus fiable et bon marché pour les utilisateurs grâce à l’installation d’un réseau de fibre optique entre la frontière du Ghana et Ouagadougou et offrir une connectivité , l’aménageant un point d’échange Internet (IXP) avec le BFIX qui est déjà opérationnel et un point virtuel d’atterrissement (PAV). Ce qui est bénéfique pour la réalisation du projet e-Burkina.
La SNI se poursuit jusqu’au 11 novembre avec plusieurs activités au programmes (conférences, ateliers, etc.) et notamment la SITICO pour laquelle plusieurs exposants ont répondu présent.
TIC MAGAZINE BF
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