«Inonder l’internet de faits et de données scientifiques». C’est l’initiative lancée, mardi, par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour lutter contre la « désinfodémie » qui sévit sur les réseaux sociaux.
Dans son message vidéo, le responsable a déploré la prolifération de « conseils de santé nocifs et les solutions de charlatan », ainsi que les « théories du complot qui infectent l’internet ». Apportant ainsi un soutien de poids aux experts et institutions qui s’inquiètent de ce flux incontrôlé d’infox qui « mettent des vies en danger ».
A l’ère des réseaux sociaux dont certains sont devenus de véritables médias d’information, la désinformation, qu’elle soit naïve ou malveillante, est devenue un vrai fléau, surtout en temps de crise. L’ampleur du phénomène, avec la psychose liée au nouveau coronavirus, est telle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dû mettre en place une section ‘’Démanteler les mythes’’.
Pour rappel, en février, les géants de l’internet, dont Facebook, Google, Twitter, Reddit, ont affirmé, dans une déclaration commune, conjuguer leurs efforts pour combattre la désinformation liée au coronavirus. Une tâche plus aisée à dire qu’à accomplir, surtout dans le cas de Whatsapp (en raison de son cryptage), le service de messagerie le plus répandu en Afrique.
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